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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 19:10

    Le coteau de Monco, sur la commune d'Auros, est une propriété du CREN Aquitaine, mais entretenu et aménagé par les Amis des Orchidées d'Auros (A.O.A) qui organisent régulièrement des sorties pour faire découvrir la quinzaine d'espèces présente sur le site. En ce début de saison, une seule espèce est véritablement fleurie (mais seulement 3 pieds), et des dizaines de listères à feuilles ovales s'apprétaient à le devenir.
    En vous conseillant de visiter ce site qui est un très bon compromis entre la ballade dominicale et la botanique de terrain, vous pouvez également vous procurer auprès de la Mairie pour 2 euros une plaquette du site présentant le sentier, les différentes espèces d'orchidées, et la faune et la flore remarquable du site.
Listère à feuilles ovales (Listera ovata). Auros (33). 14 avril 2009
Lézard des murailles (Podarcis muralis). Auros (33). 14 avril 2009
Orchis pourpre (Orchis purpurea). Auros (33). 14 avril 2009

Orchis pourpre (Orchis purpurea). Auros (33). 14 avril 2009
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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 19:06
Orchis bouffon (Anacamptis morio). La Force (24). 9 avril 2009
Orchis bouffon (Anacamptis morio). La Force (24). 9 avril 2009
Orchis bouffon (Anacamptis morio). La Force (24). 9 avril 2009
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 16:40
Ophrys de la section "Araignée", probablement l'Ophrys de mars/Ophrys occidental (Ophrys occidentalis/ ex Ophrys exaltata subsp. marzuola). Bouniagues (24). 8 avril 2009.
Ophrys de la section "Araignée", probablement l'Ophrys de mars/Ophrys occidental (Ophrys occidentalis/ ex Ophrys exaltata subsp. marzuola). Bouniagues (24). 8 avril 2009.
Ophrys de la section "Araignée". Bouniagues (24). 8 avril 2009.
Ophrys de la section "Araignée". Bouniagues (24). 8 avril 2009.
Orchis pourpre (Orchis purpurea). Bouniagues (24). 8 avril 2009.
Orchis pourpre (Orchis purpurea). Bouniagues (24). 8 avril 2009.
Orchis pourpre (Orchis purpurea). Bouniagues (24). 8 avril 2009.
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 12:14

    Ayant entendu parler du fameux verger aux tulipes de Villebramar, nous voilà partis à environ 35 km de Villeneuve sur Lot dans le Lot et Garonne pour rechercher la fameuse Tulipe d’Agen (Tulipa agenensis). A l’entrée du verger, nous sommes accueillis pas un panneau pédagogique sensibilisant le public à la disparition de cette espèce et par conséquent qu’il est interdit de la cueillir et de piétiner les feuilles.

    Nous décidons d’aller sonner chez le propriétaire pour lui demander l’autorisation d’aller dans son verger et gentiment il décide de nous accompagner en nous racontant l’histoire des ses tulipes. Lorsque l’on rentre dans son verger, un joli tapis rouge écarlate s’étale entre les rangs de pruniers en fleurs, c’est magnifique. Monsieur Gessely, pruniculteur à la retraite a été un véritable précurseur dans la protection des tulipes. Dans les années 60, il décide d’adapter l’ensemble des ses techniques culturales (fauchages, désherbages, récoltes de prunes etc.…)  aux exigences de Tulipa agenensis. Il nous explique que la qualité des ses prunes était satisfaisante et qu’il n’a eu à déplorer aucunes dépenses supplémentaires, ni pertes de revenus. Ainsi entretenu et préservé par Monsieur Gessely, le verger à tulipes de Villebramar a fait l’objet en 1995 d’une convention de gestion signée avec le CREN Aquitaine avant d’être vendu à ce dernier en 2005. Depuis 2005, un plan de gestion du site définit les mesures nécessaires au maintien du verger et des quelques centaines de pieds de tulipes d’Agen (période du travail du sol, usage modéré des produits phytosanitaires sélectionnés…). Monsieur Gessely nous a fait part avec regret que malgré le panneau explicatif et sa vigilance, il existe encore des actes de vandalisme (cueillette, arrachage des bulbes..). La fermeture physique de ce site de 1,63 hectares par du grillage et son classement réglementaire sont donc inévitables et favorables à la préservation de ce site majeur dans le Lot et Garonne.

 Tulipe d'Agen (Tulipa agenensis). Villebramar (47). 29 Mars 2009.


    A l’origine, la tulipe d’Agen aurait été introduite il y a plus de 2000 ans par les romains qui eux-mêmes l’auraient importée de l’Empire d’Orient. En France, on la rencontre encore en Aquitaine (surtout en Lot et Garonne et Gironde) et dans les régions Midi-Pyrénées et Provence-Alpes-Côte d’Azur où elle est en très forte régression. Cette plante bulbeuse haute de 25 à 40 cm est souvent nommée « Œil de soleil » du fait de l’étoile jaune caractéristique dessinée au cœur de la fleur.

    Le Sud-ouest de la France héberge principalement 3 espèces de tulipes : la tulipe d’Agen (T.agenensis), la tulipe précoce (T.raddii, anciennement T.praecox) et la tulipe sylvestre (T.sylvestris). Au fil des siècles, ces plantes se sont adaptées et ont colonisé les terres cultivées. Mais avec l’évolution des pratiques culturales (cultures de printemps, labours profonds, utilisation massive d’herbicides…), de l’urbanisme et de la cueillette sauvage ; le nombre de stations a énormément diminué. Tulipa agenensis, T. raddii, T. sylvestris ssp sylvestris bénéficient d'arrêtés de protection nationale, mais malheureusement la protection ne concerne aucunement les plantes situées en terres cultivées ce qui est aberrant.

    Une étude réalisée par le CREN Aquitaine en 1997/98 a permis de recenser près de 60 sites agricoles à Tulipes sauvages, dont 50 de tulipes d’Agen. Cela pourra inciter d’autres communes à participer elles aussi à la préservation des tulipes sauvages.

 Tulipe d'Agen (Tulipa agenensis). Villebramar (47). 29 Mars 2009.

    La préservation des ces tulipes passent avant tout par la sensibilisation et l’information d’un public large. Il faut concilier les intérêts des agriculteurs et la conservation des tulipes en faisant prendre conscience aux gens ce patrimoine naturel menacé, ce qui n’est pas toujours facile... Il faut former les agents d’entretiens à faucher de manière raisonnée et à reconnaître les espèces protégées, inciter les agriculteurs à avoir recourt à une agriculture plus respectueuse de l’environnement (limitation de désherbants chimiques ou désherbage mécanique, travail de la terre en dehors des périodes de floraison et de fructification des tulipes…) et expliquer au grand public pourquoi la cueillette met en péril cette espèce. Il y a du travail !

Tulipe d'Agen (Tulipa agenensis). Villebramar (47). 29 Mars 2009.
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 11:37
Parc de L'Ermitage. Lormont (33). 5 avril 2009.
Orchis bouffon (Anacamptis morio). Lormont (33). 5 avril 2009.Orchis bouffon (Anacamptis morio). Lormont (33). 5 avril 2009.
Orchis bouffon (Anacamptis morio). Lormont (33). 5 avril 2009.
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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 13:59
Tulipe sauvage (Tulipa sylvestris). Pomport (24). Fin mars 2009.
Pour en savoir plus sur cette espèce, voilà sa fiche sur le très bon site www.tulipessauvages.org.
Tulipe sauvage (Tulipa sylvestris). Pomport (24). Fin mars 2009.
Primevère officinale dite "Coucou" (Primula veris). Faux (24). Fin mars 2009.
Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris). (24). Fin mars 2009.
Lathrée clandestine (Lathraea clandestina). Pomport (24). Fin mars 2009.
Plante non chlorophyllienne qui parasite les racines de diverses essences de feuillus.
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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 16:45

    Etant de passage en Gironde le week-end dernier, nous sommes partis à la recherche de la fameuse Fritillaire pintade aux alentours de Cadaujac. Le bocage humide de Cadaujac et de Saint Médard d’Eyrans est une zone Natura 2000 où l’on peut rencontrer diverses espèces protégées. Nous vous conseillons d’aller faire un tour sur le site de la communauté de communes de Montesquieu sur ce sujet :

 http://www.cc-montesquieu.fr/v2/index.php/content/view/1111307/1045/

    Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris). Cadaujac (33). Mars 2009.

    La fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), appartient à la famille des Liliacées (comme les tulipes). Elle tire son nom du latin "Fritillaria", qui vient de "fritillus " désignant un cornet pour jeter les dés, et de"meleagris" traduction latine de la pintade, dont le plumage tacheté rappelle le motif en damier des pétales de la Fritillaire pintade.

Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris). Cadaujac (33). Mars 2009.

    Elle mesure entre 20 et 40 cm de haut et fleurit entre mars et mai. Elle est vivace et possède un bulbe globuleux qui contient des alcaloïdes vénéneux. Les feuilles, au nombre de 4 ou 5 sont linéaires, étroites et de couleur vert-gris. Les fleurs sont soit solitaires, soit groupées par 2 ou 3. Elles sont roses foncées, panachées en damier pourpre et blanchâtre (très rarement blanches panachées de verdâtre).

Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris). Cadaujac (33). Mars 2009.

    La Fritillaire se développe majoritairement sur des terrains frais mais non engorgés comme les  prairies naturelles humides subissant une inondation hivernale. Le piétinement (surtout en hiver) et une fauche précoce des prairies sont défavorables pour son développement et donc pour la dissémination des graines.

Jadis répandue dans les prairies inondables, la Fritillaire pintade s'est largement raréfiée à la suite des drainages, mise en culture, conversion en peupleraie intensive, apports de fertilisants qui détruisent le bulbe. Cette plante est absolument interdite de cueillette et bénéficie d’un arrêté de protection dans plusieurs pays, ainsi que dans plusieurs départements de France dont l’Aquitaine.

Pour conserver et  favoriser le développement de la Fritillaire pintade, il faut respecter son biotope :

  • Ne pas la cueillir.
  • Maintenir des inondations naturelles.
  • Avoir une pression du pâturage raisonnée, afin de limiter le tassement du sol.
  • Limiter les fertilisants et traitements phytosanitaires...
  • Favoriser la restauration des prairies humides
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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 15:54
Fort Médoc (33). Février 2009

Encore quelques semaines avant les premières orchidées.

En bonus, un Ecureuil (Sciurus vulgaris) testeur d'objectifs


Gradignan (33). Février 2009.
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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 14:57
    Plus de 2 mois sans aucun bulletin et on pourrait se dire "tant pis, personne ne lit votre blog moisi!". Et bien ce n'est pas totalement vrai. En effet, selon les statistiques, une bonne dizaine de personnes consulte ce blog chaque jour, pour trouver des réponses à des questions logiques tels que "recofge", ou  "recofge de la mouche bleue", "couleuvre cingle" ou encore "distinction couleuvre vipère" etc etc. Des idées pour de futurs articles pour cet hiver (en plus de ceux sur Stephen Jay Gould, de quelques actualités, et interviews en préparation), en attendant le printemps et la 2ème saison photographique de Recofge.
    Pour l'instant, profitons de ces petits temps morts pour mettre en ligne et faire partager le résultat de quelques semaines de vadrouille en juillet.
    Tout d'abord, commençons par le plus simple (pour nous) à déterminer: les orchidées. Les orchidophiles éclairés doivent connaître cette "astuce": une fois qu'il n'y a plus d'orchidées, monte! Alors que tout avait quasiment déjà fleuri dans notre Dordogne d'adoption, nous avons pu contacter ce 17 juillet 2008 8 espèces différentes d'orchidées le long d'un petit ruisseau, dont certaines espèces pas encore postées sur ce blog.
Col du Pourtalet (64)
Le fameux site, à la recherche de Vipère aspic (sans succés). Désolé, c'est la photo la plus belle de ce site, et nous ne sommes pas encore assez à l'aise avec photoshop pour enlever un corps entier. Par contre, un rectangle noir, ça va.


Orchis verdâtre (Platanthera chloranta) et Orchis tacheté (Dactylorhiza maculata)

Orchis grenouille (Coeloglossum viride).
On arrive un peu en retard, la fleur commence à faner, mais c'est comme ça, c'est la nature, Recofge c'est la vérité, pas des images photoshopées, c'est pas des seins refaits (cf photo un peu plus haut).

Nigritelle  de gabas (Gymnadenia gabasiana).
Une confusion avec la Nigritelle d'Autriche n'est pas improbable, les critères de distinction ne sont pas évidents. Avis aux experts...

Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea)

Orchis à larges feuilles (Dactylorhiza majalis).
Bonne surprise, nous pensions avoir affaire à un Orchis Sureau (déjà observé en 3 coloris dans l'Aubrac), mais les feuilles tachetées ont réctifié notre identification. Et une espèce de plus!

    Au total, cette année, nous avons pu observer 30 espèces d'orchidées sur les 62 présentes en Aquitaine. Avec un peu de chance, on pourra ajouter la Spiranthe d'Automne à ce total, puisqu'elle fleuri jusqu'à la mi-octobre. Vivement 2009 pour ajouter encore des espèces à notre palmarès!
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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 16:16

    En regardant ce qu’il y avait à faire le week-end dans le Pays de Bergerac, on tombe sur « Sortie orchidées ». On prend donc notre pique-nique et direction Tremolat. Le rendez-vous est à l’office de tourisme et une hollandaise nous accueille. C’est elle qui fera la visite, elle est botaniste et voulait faire découvrir les orchidées de Tremolat. Accompagnés de plusieurs habitants du coin, nous voilà donc partis vers les coteaux calcaires de Tremolat. La guide était vraiment sympa et nous a fait découvrir pas mal de nouvelles espèces. La communication était difficile pour les noms d’espèces en français mais heureusement le latin est universel et elle avait son petit tableau de correspondance ! Voici donc une petite présentation des nombreuses espèces rencontrées.


Céphalanthère rouge (Cephalanthera rubra)
On la nomme parfois "le petit oiseau de la forêt" en raison de la taille de ses sépales latéraux qui ressemblent à des ailes déployées.

Sérapias en soc ( Serapias vomeracea)

Sérapias langue (Serapias lingua)
Le Sérapias langue possède des pétales et sépales soudés qui forment un abri aux insectes lors des pluies. Son labelle lui vaut également le nom de «Tire-langue» comme son nom latin l'indique.


Ophrys abeille (Ophrys apifera) (vue des pollinies et forme à sépales blanches)
Le pollen aggloméré en petits sacs nommés pollinies se colle sur les abeilles et est transporté sur leur dos.

Champs d'Anacamptis pyramidalis

Ophrys abeille et Serapias en fond.

Listère à feuilles ovales (Listera ovata)
L'Epipactis à petites feuilles (Epipactis microphylla), espèce protégée au niveau régional

Orchis verdâtre (Platanthera chlorantha)

Elle possède un long éperon qui ne permet qu’aux papillons de venir y puiser le nectar. Comme son odeur se repend une fois la nuit tombée, elle sélectionne aussi les papillons crépusculaires ou nocturnes. L'odeur ressemble à celle du jasmin.


Ophrys abeille atypique: Ophrys apifera var. trollii (Montbazillac, 24)
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